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Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde
On estime à 17,7 millions le nombre de décès imputables aux maladies cardio-vasculaires, soit 31% de la mortalité mondiale totale. 
Parmi ces décès, on estime que 7,4 millions sont dus à une cardiopathie coronarienne (infarctus) et 6,7 millions à un accident vasculaire-cérébral (chiffres 2015).

En France, les maladies cardio-vasculaires sont à l’origine d’environ 140 000 décès/an
Elles représentent la première cause de mortalité chez les femmes en France (la seconde chez les hommes après le cancer), avec une nette progression du nombre d’infarctus chez les femmes jeunes, liée à un mode de vie plus défavorable, mais également à des risques spécifiques pouvant survenir notamment lors de grossesses. 

Prévention des facteurs de risque cardio-vasculaires

Il est possible de prévenir la plupart des maladies cardiovasculaires en s’attaquant aux facteurs de risque comportementaux c’est-à-dire à nos habitudes de vie. 

Agir en prévention en supprimant ou réduisant les facteurs de risque cardio-vasculaires :

  • Tabac -> arrêter de fumer : un ancien fumeur verra son risque d’infarctus du myocarde se réduire dès les premiers jours et se rapprocher de celui d’un non-fumeur après 5 ans d’arrêt
  • Sédentarité et inactivité physique -> pratiquer au moins de 30 minutes d’exercice physique par jour. Permet de diminuer aussi d’environ 30% les risques de décès ou de ré-hospitalisation chez les personnes ayant souffert d’un infarctus du myocarde
  • Agir sur son alimentation : manger varié et équilibré, limiter les aliments ultra-transformés et riches en sel, gras et sucre
  • Alcool -> limiter sa consommation à 2 verres par jour maximum et pas tous les jours (maximum 10 verres par semaine)
  • Lutter contre le surpoids et l’obésité 
  • Limiter le stress 
  • Avec les professionnels de santé, il s’agit d’évaluer le risque et réduire les facteurs cliniques tels que :
    - Hypertension artérielle : si > 140/90 mmHg consulter un médecin, 
    - Diabète de type 2, 
    - Hypercholestérolémie et hypertriglycéridémie.

Les personnes souffrant de maladies cardiovasculaires ou exposées à un risque élevé de maladies cardiovasculaires nécessitent une détection précoce : consultez votre médecin traitant.

Reconnaître les signes d’un infarctus du myocarde

L'infarctus du myocarde = syndrome coronarien aigu = crise cardiaque est une URGENCE VITALE.

Une ou des artères coronaires qui oxygènent le cœur sont bouchées.

Lors d'un infarctus du myocarde, la personne ressent de façon brutale une douleur thoracique (dans la poitrine) qui apparait au repos ou au cours d'un effort 

  • à l'arrière du sternum et agit comme un étau : intense, en barre et « serre » fortement la poitrine 
  • peut s'étendre dans les mâchoires, le bras gauche (ou les deux bras) et le dos 
  • cette douleur dure, ne cède pas spontanément ou lors de la prise de trinitrine (contrairement à celle de l'angine de poitrine) 
  • elle peut s'accompagner de pâleur, de malaise, de sueurs, d'essoufflement, de nausées, d'éructations (rots), d'angoisse...

Mais parfois, la douleur est très atypique et la personne ressent une gêne douloureuse du creux de l'estomac qui lui paraît d'origine digestive, surtout si elle a simultanément des nausées ou des vomissements.
L'infarctus peut aussi survenir sans douleur. C'est souvent le cas chez la femme, les personnes âgées et les diabétiques. Il se manifeste alors par un malaise, un essoufflement soudain, une fatigue inexpliquée, des sensations inhabituelles dans le bras gauche.

Ces symptômes durent souvent plus de cinq minutes et ne disparaissent pas avec du repos. 

Appelez le 15 ou le 112

Sources

Reconnaître un infarctus (ou crise cardiaque) et agir | ameli.fr | Assuré
Comment va votre coeur - FFC (fedecardio.org)
Journée mondiale du cœur - FFC (fedecardio.org)